Aujourd’hui, comme il y a encore quelques siècles, la peinture provençale tient toujours une grande place dans le domaine artistique. Pour preuve, sur le marché, les toiles présentant les marines et les vues du port se vendent à des prix exorbitants. La toile d’Alfred Casile, par exemple, affiche jusqu’à 145 000 €. Mais qu’est-ce que ces œuvres ont de si particuliers ?
La peinture provençale, des thèmes très variés
Les tableaux des peintres provençaux mettent à l’avant une Provence Méditerranéenne et colorée. À travers leurs tableaux, ils présentent les paysages et les scènes sur les côtes. Toutefois, certains artistes comme Auguste Chabaudou et Mario Prassinos affichent par le biais de leurs œuvres une région plus austère. Si les paysages maritimes et portuaires sont les principales sources d’inspirations des artistes provençaux, d’autres ont choisi une image plus particulière. C’est le cas d’Antoine Ferrari avec ses natures mortes représentant un mélange d’abstrait et de figuratif. Parmi ceux qui font l’exception, on peut aussi citer Pierre Cornu. Ce peintre provençal travaille sur des portraits féminins dans un style influencé par l’impressionnisme et le fauvisme.
Le paysage provençal, une inspiration pour tous les peintres
Lorsqu’on parle de paysage provençal, on a en tête le soleil, la mer azur, la lumière implacable, les petites ruelles en pavé et les couleurs éclatantes. C’est bien ce qu’on retrouve sur les toiles de Cézanne et de Braque. Cependant, cette image au style provençal a également attiré les peintres qui ne viennent pas de la région. La peinture provençale devient alors une icône dans le monde artistique, notamment quelque temps après le Second Empire. Des artistes venant de la capitale et d’autres pays s’y installent pour trouver cette lumière méditerranéenne et pour échanger avec les peintres locaux.
Les peintres connus de l’art provençal
Parmi ceux qui ont fait la renommée de ce style provençal, on peut aussi citer Hubert Aicardi qui est d’origine marseillaise. À travers ses œuvres, il transmet les marines, les paysages rocheux, les bords de mer ainsi que les quartiers en ruine de la région. Audibert Louis, après sa rencontre avec Cézanne, plonge complètement dans cette ligne. Sur ces toiles marquées particulièrement d’ocres, de rouges et de bruns, on peut facilement deviner les paysages provençaux. Si on met côte à côte les œuvres d’Audibert Louis et de Fernand Bourgeois, on constate que les palettes avec lesquelles ils travaillent sont presque similaires, mais chacune des palettes a sa spécificité.